Le rapport conclut qu'une conversion rapide de la dette souveraineest souhaitable, mais pas essentielle pour le passage àl'euro. Il souligne que la conversion au cours de la troisièmephase de l'UEM ne modifie que la manière dont une obligationest libellée, mais pas sa valeur réelle ni celle de sadevise. Les avantages économiques recherchés par lemarché seront plus facilement obtenus en relibellant en euroles anciennes obligations émises dans les devises nationales.Elles pourraient alors être traitées sur la mêmebase que les nouvelles obligations en euro. Sans exclure d'autres méthodes, le groupe de travail aprivilégié une approche ´de bas en hautª dela conversion. Ceci implique que les titres détenus par desparticuliers ou des institutions financières soient convertisen euro à l'aide des facteurs de conversion fixes et arrondisau centime (deux décimales). La somme de tous les actifsindividuels est calculée et comparée au totaldétenu chez le dépositaire central. Leséventuelles différences peuvent êtreajustées, avec l'avantage que les actifs détenus parles dépositaires centraux resteraient inchangés et quele volume total de titres ne serait pas affecté. Toutefois, ilserait impossible d'éviter des obligations avec des montantsnominaux inégaux en euro et en centimes, ce qui pourraitentraîner des problèmes de négociation et derèglement. En règle générale, le groupe de travail aestimé qu'il serait utile que les gouvernements coordonnent demanière informelle leurs émissions d'obligationsà partir du lancement de l'union monétaire,début 1999. Cette mesure améliorerait laliquidité, la transparence et la prévisibilitédans les marchés. Selon le rapport, les règlesactuelles exigeant que les primary dealers soientsitués dans le pays de l'émetteur sont contraires auconcept de marché unique et devraient être abolies. Dernière mise à jour:08/10/97