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En complément d'un sondage réalisé enseptembre 1997 auprès d'un échantillon nationalreprésentatif de 705 chefs de petites et très petitesentreprises par le conseil supérieur de l'Ordre desExperts-Comptables et l'institut CSA, le comité EUROprésidé par Monsieur William NAHUM, vient de publierune enquête réalisée du 5 au 8 janvier dans lesmêmes conditions sur le même type d'entreprises pourmieux cerner les attentes leurs dirigeants au regard de la mise enplace de l'EURO. Il en ressort :
- Une stabilité du niveau de confiance enl'EURO depuis septembre dernier ( 61% contre 62%) les indécis(13% en septembre) basculant, en partie, dans le camp desdéfavorables qui passent de 25 à 29%. Les chefsd'entreprise restent donc favorables à l'EURO, mais cesappréciations d'ordre général doivent toujoursêtre analysées à la lumière desréponses les concernant plus directement
- Si un pourcentage non négligeable d'entreprises voientdans l'EURO une occasion d'améliorer leur politique d'achat(44%) * , de moderniser leursystème informatique (39%), par contre on constate qued'autres opportunités à caractère plusstratégiques comme le développement de nouveauxproduits (27%) ou l'ouverture de partenariats avec des entrepriseseuropéennes (27%) sont relativement moins bien perçues.L'ouverture sur l'Europe au travers d'investissements (15%) ou derachats d'entreprises ( 6%) sont moins présents dans leurréflexion de même que les retombées sociales,motivations du personnel (12%) et embauches (9%).
- Les craintes suscitées par la mise en place de l'EUROsont minoritaires (39% contre 58%), elles apparaissent cependantlogiquement plus fortes pour les entreprises individuelles (48%), lecommerce et le transport (46%) alors que le secteur agricoleapparaît le plus serein (28%)
- Les préoccupations des chefs d'entreprise se concentrentsur les problèmes pratiques et à court terme comme : latenue d'une double comptabilité (66%), la compréhensiondes tarifs (49%) et les changements de prix (43%), le renouvellementdes logiciels de comptabilité et de paie (46%); les incidencescomptables (46%).
Comme mentionné précédemment, les aspectsplus stratégiques nécessitant des efforts d'adaptationpar rapport à de nouvelles normes, à une nouvelleconcurrence ou à l'adaptation des produits à denouveaux marchés ne semble pas suffisamment pris en compte. Onne relève pas d'évolution significative depuisseptembre dernier sur l'ordre et la nature de cespréoccupations.
- En terme de coût, les anticipations des chefs d'entrepriseportent sur le renouvellement des systèmes informatiques(44%), la modification des factures, tarifs, catalogue ou brochures(37%), ainsi que le coût des modifications juridiques,comptables, fiscales et sociales (36%) qui apparaît, en toutelogique, plus élevé pour les entreprises de plus de 20salariés (43%)
Le sentiment d'être correctement informé progresse(48% contre 38% en septembre 1997) et croît avec la taille del'entreprise.
Des données comme la date du passage à la monnaieunique semblent acquises (71%), mais on relève un réeldéficit d'information sur les incidences comptables (26%),fiscales (18%) et sociales (17%). Ces derniers points fontlogiquement l'objet principal des attentes en informations quis'orientent en priorité vers l'expert-comptable (55%) et lebanquier (39%).
Si l'expert-comptable est perçu comme la premièresource d'information, le chef d'entreprise attend d'abord de lui desconseils dans les modalités pratiques de passage àl'EURO. Il est d'ailleurs le seul des intervenants cités pourqui l'assistance apparaît comme la principale attente des chefsd'entreprise.
Contact Presse : Pascal BRILLARD - 01.44.15.60.80
* et plus de 50% pour les entreprisesréalisant plus de 2 MF de CA