Cela va bientôt finir par se savoir : le monde se numérise ! En tout temps, en tous lieux, des « objets » virtuels ou matériels génèrent, exploitent, transforment, croisent des données (NOS données !) pour habiller et enrichir nos vies.
Le choix est alors simple : faut-il nonchalamment déléguer à d’autres le soin de dire lesquelles sont importantes, et comment les mettre en scène, et en fin de compte de programmer nos vies ? Ou ne faut-il pas plutôt faire le pas nécessaire pour comprendre que tout programme logiciel étant un biais, autant que celui-ci soit le nôtre ?
Car l’enjeu est bien là : prendre possession de nos vies, et donc de nos données !
Programmer ces objets et leurs comportements serait évidemment le plus sûr moyen de le faire. Au minimum, et à défaut d’être totalement les « programmeurs » de nos vie, il nous faut au moins comprendre comment d’autres les schématisent, modélisent, et éventuellement les instrumentalisent.
Ceci passe par une simple action : former dès le plus jeune âge TOUS les enfants à la programmation, quelles qu’en soient les formes. C’est le plus sûr moyen de donner à la génération qui en profitera la possibilité de (dé)coder son monde.
(Avril 2012)
Lire le débat RSLN ici !