Gouverner c’est anticiper : voilà une proposition systématiquement démentie, ici, depuis que les NTIC ont irriguée le monde.
Manquant singulièrement de culture en la matière (« mais qu’appelez-vous une souris mademoiselle ? »), notre classe politique hexagonale n’a jamais compris les enjeux des TIC, et a en tout cas une énorme difficulté à les intégrer.
La raison en est simple : nos institutions – pyramidales, centralisées, hiérarchisées, propices au contrôle a priori – sont en complète contradiction avec l’internet vu comme un nouvel horizon organisationnel et politique : réticulé, sans centre, sans périphérie, propice à la prise d’initiative.
Toute tentative d’E-gouvernement qui viendrait se plaquer sur de telles institutions est comme un emplâtre sur une jambe de bois : inutile, contradictoire, inefficace.
Comme d’habitude, les NTIC ne sont pas magiques, et ne nous dédouanent de la nécessité de l’action.
En tirer tout le parti nous oblige à mettre en phase nos pratiques et nos institutions, et à passer simplement et rapidement à la République 6.0.
(Octobre 2010)
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