Politique

Tout petit déjà, j’étais intéressé par la politique.

Je me souviens encore parfaitement de ma première campagne présidentielle.
C’était en 1965 et j’avais 10 ans. De Gaulle allait être mis en ballotage – grosse surprise – par un certain François Mitterrand…

Je lisais déjà le Canard Enchainé, et le Nouvel Obs (Ah, la dame assise de Copi…), et les débats familiaux, nombreux, ne faisaient que nourrir cet appétit de politique.

Mai 68 est passé par là, et si je n’ai évidemment pas vécu ces événements, je l’ai fait par procuration, mes frères ainés étant quant à eux montés sur les barricades, quand ils ne participaient aux descentes chez Fauchon pour enchanter ensuite les bidonvilles de Nanterre.

Devenu grand, et très rapidement, les idées Rocardiennes ont résonné avec les miennes, et cette vision d’un monde construit sur la confiance, l’intelligence individuelle et collective, le contrat, la subsidiarité est depuis ce temps plus que jamais la mienne.

Rétif à l’idée du militantisme, le choc de 2002 – l’élimination de Jospin au 1er tour de la présidentielle – m’a tout de même incité à entrer au PS avec l’idée (folle) que les conditions étaient réunies (paradoxalement grâce à cette catastrophe) pour que le PS entre en fin dans la modernité, et que je devais y contribuer de l’intérieur.

Et de fait, je contribuais au débat, notamment en écrivant de nombreux textes dans le journal de section, mais aussi en écrivant une contribution au Congrès du Mans (2005) sur l’impact des nouvelles technologies sur l’exercice du pouvoir.

Le choix de Ségolène Royal comme candidate du PS pour la présidentielle a clos mon implication au PS, ne pouvant imaginer un seul instant de défendre en public une telle candidature.

Hors du PS, cela ne m’a pas empêché de continuer à écrire pour contribuer au débat.