Après avoir créé l’option Multimédia à Strate Collège en 1998, je l’ai ensuite métamorphosé en un des départements majeurs de l’école en 2007 (Systèmes et Objets Interactifs) sur la base d’une position radicale – à l’époque – qui affirmait que les enjeux du numériques allaient s’instancier dans le monde matériel, les espaces, les objets, les corps.
L’autre affirmation est que un des enjeux du design d’interaction sera celui de la définition des comportements des objets plutôt que de leur fonction, et que de ce fait nous allions passer à du design de la relation plutôt qu’à du design de l’interaction.
Je propose dès 2008 le néologisme ROBJET (our ROBJECT) – contraction de ROBOT et OBJET – pour designer ces nouveaux types d’objets qui auront cette caractéristique de percevoir le monde, se le représenter, prendre des décisions et agir.
Je rencontre Florent AZIOSMANOFF – directeur de la création du CUBE, en 2007, et nous découvrons que nous partageons la même vision – lui sur un plan artistique et moi sur un plan design – des enjeux du numérique. Il propose en 2009 de nommer cette discipline « Living Art » (qui sera le titre de son livre au éditions CNRS), et c’est en cohérence que je nomme notre approche « Living Design« .
Si j’ai pu à maintes reprises parler de cette approche en public, j’ai pu enfin l’écrire à l’occasion de la première édition de la revue « Interface(s)« , dont je suis par ailleurs membre du comité de lecture.
Vous pouvez lire ici cet article : Demain le design : de l’interaction à la relation